fbpx

Comment réussir son salon professionnel et en faire une machine à lead

Introduction

Je ne sais pas pour vous mais en ce qui me concerne participer à un salon professionnel m’a toujours ennuyé.

Au début en tout cas. Je voyais cela comme une contrainte, une perte de temps. Surement parce que c’était un lieu où tout ce que je détestais prenait forme: la nécessité d’aller vers les autres, de connecter, de rester immobile en faisant la plante verte, attraper le passant comme un marchand de poisson,

(et donc finalement je n’abordais personne).

Table des matières

Peut on prendre du plaisir ?

Participer à un salon professionnel a toujours été un exercice très désagréable.

Et même une année, en 2016 je crois, il m’est arrivé  la totale: on m’a inscrit comme speaker de conférence. 

Stress maximal évidemment, car en plus de passer du temps dans un endroit que je détestais, il a fallu que je monte sur scène pour parler (en anglais). Je crois que je n’ai pas dormi pendant 3 jours.

Ceci étant dit, au-delà du stress même, je me suis tout d’abord dit qu’il fallait que je me concentre sur ce que je savais faire de mieux: le visuel. J’ai donc appliqué ma méthode préférée.

Ensuite en ce qui concerne la présentation en elle-même, tout s’est finalement bien passé. Ce n’est pas l’objet de cet article. 

 

Non; ce que je voulais partager ici, c’est qu’à la suite de mon event, plusieurs personnes sont venues me voir pour me féliciter et discuter. Engager, échanger et j’ai passé des moments très agréables. 

Finalement, j’étais tellement détendue que j’ai pu moi-même prospecter, engager des leads, attirer des passants sur le stand. Et honnêtement j’en étais surpris.

J’ai retrouvé le même plaisir que lorsque j’étais au vide grenier, enfant dans les rues de Montivilliers, le premier week-end de Septembre.

robin superman et batman

Un espace de rencontre réel

En fait ce qui n’allait pas c’était ma vision de ce qu’était un salon. Je le percevais autour de ma personne. Moi, moi moi.

Alors que pas du tout.

C’est une sorte de LinkedIn géant. Si tu t’engages sincèrement, non pas pour vendre mais pour donner et créer des échanges gratuitement, le plaisir et les retombées sont beaucoup plus importantes.

Une méthodologie simple

Par la suite, j’ai essayé de reproduire ce même schéma et une méthodologie simple à mettre en oeuvre (rien de neuf sous le soleil):

  • Connecter
  • Qualifier
  • Exposer
  • Engager
  • Libérer

J’ai appelé cette méthode la CQEEL…

Non je déconne. Mais j’aime bien créer des acronymes.

Connecter : ou prendre le contact (l’étape la plus dure car il faut rompre ton élastique de résistance et ta timidité naturelle).

Qualifier : car il faut que tu aiguilles ton contact entre lead potentiel ou touriste sans avenir pour toi.

Exposer : si tu as qualifié positivement ton contact, tu peux alors lancer la machine. Mais attention à être percutant et différenciant face à tes concurrents potentiels.

Engager : obtenir de ton prospect un accord sur les étapes suivantes de votre parcours d’achat (un rendez-vous par exemple).

Libérer : (délivré) pour signifier que ton temps avec lui est terminé et que tu dois passer au suivant.

superman calin batman

Ne pas se faire une montagne de la prospection

Finalement tout ça est devenu un jeu, se fixer un objectif. Voir créer un challenge entre collègues. 

Et surtout ne plus être perçu comme 90% des stands: une place morte faite de crétins digitaux (entendez scotchés à la portable) qui laissent le temps filer et les opportunités de business avec.

On a répertorié les possibles tactiques de connexions à télécharger gratuitement évidemment.

En voici deux exemples:

La question directe et naturelle

l’intérêt de poser ce genre de question est que tu peux rebondir quelle que soit la réponse de la personne à qui tu t’adresses

“vous nous connaissez ?”

Si le visiteur dit « non », tu peux dire :

« Parfait, donnez-moi 5 min et vous saurez tout sur les façons de révolutionner la gestion de l’énergie. »

Si le visiteur dit « oui », alors:

« Super, vous allez adorer nos nouveaux produits. Venez, je vais vous les présenter. »

L’humour

Tu peux utiliser cette façon de faire quand tu vois le visiteur en train de lire

les pancartes de ton stand :

« et bien, il va falloir que je réprimande notre département marketing. Ça n’a pas l’air de vous paraître évident. Avez vous besoin d’aide pour déchiffrer tout ca ? »

Alors prêt pour ton prochain salon ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *